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Santé / Médecine / Paramédical

Complications de la schizophrénie : causes, symptomes et traitement

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On compte parmi les complications associées à la schizophrénie des problèmes liés à l’abus simultané de médicaments ou à des effets secondaires du traitement pharmacologique neuroleptique. L’abus de médicaments est associé à une plus grande fréquence de comportements violents chez les personnes atteintes de schyzophrénie. Les effets secondaires des traitements pharmacologiques comprennent différentes affections perturbantes, telles que vision floue, vertige au lever, engourdissements, accélération du rythme cardiaque, etc, mais ils se dissipent le plus souvent au bout de quelques semaines.

Dyskinésie tardive

L’usage prolongé de neuroleptiques peut également entraîner des symptômes physiques, notamment des tics incontrôlables (dyskinésie tardive). Les effets indésirable physiques peuvent aussi prendre la forme de rigidité, spasmes musculaires, tremblements et agitation.

Prise de poids

Parce que la quasi-totalité des neuroleptiques affectent le métabolisme, la prise de poids est une complication potentiellement sérieuse de ce traitement. Dans une étude publiée en 2005 par l’influent New England Journal of Medicine, des chercheurs ont montré que des patients traités par un antipsychotique atypique avaient pris plus d’un kilo par mois au cours du traitement.

Hyperglycémie

Les personnes traitées aux neuroleptiques courent également un risque accru d’hyperglycémie, de diabète de type 2, et d’altération du profil lipidique. Ces problèmes ont pour effet d’augmenter les risques de maladie cardiovasculaire, ces changements doivent donc être surveillés de près. Malheureusement, de nombreux patients interrompent le traitement contre l’avis de leur médecin à la suite d’effets secondaires. Dans l’étude citée plus haut, plus de 74 pour cent des patients ont interrompu l’étude clinique devant durer 18 mois en se plaignant d’effets secondaires.

Tabagisme

Pour des raisons qui ne sont pas entièrement claires, les personnes souffrant de schizophrénie ont trois fois plus de chances d’être dépendantes à la nicotine que l’ensemble de la population. Les patients semblent être des fumeurs invétérés. Sans parler du danger pour la santé que présente évidemment la cigarette, il semble que le tabagisme nuise à l’efficacité de certains neuroleptiques. Cependant, un arrêt brutal de la consommation de nicotine risque d’aggraver les symptômes psychotiques. Tout arrêt du tabac doit donc être envisagé avec prudence et réalisé avec l’aide de professionnels de santé.

Prévention de la schizophrénie

Il n’existe pas actuellement de stratégie largement reconnue pour la prévention de la schizophrénie. Des équipes de chercheurs à travers le monde cherchent néanmoins des pistes. Par exemple, une équipe israélienne a récemment avancé la possibilité de prévenir au stade prénatal le développement futur de la schizophrénie, lorsque la mère a été atteinte d’un virus susceptible de déclencher cette maladie.

Thérapie prénatale

En travaillant sur des rongeurs, les chercheurs ont introduit une infection virale chez des femelles porteuses. Certains sujets ont ensuite subi un traitement aux antipsychotiques, d’autres n’ont subi aucun traitement. Les petits des femelles non traitées ont révélé avoir plus de chances de développer des maladies neurologiques que ceux des femelles qui avaient subi le traitement. Les chercheurs affirment que ces résultats montrent qu’en cas d’infection avérée, la thérapie prénatale pourrait un jour être employée pour prévenir le développement ultérieur de maladies neurologiques comme la schizophrénie. D’autres travaux suggèrent que, si la prévention est peut-être impossible, un diagnostic et une intervention précoces peuvent améliorer le pronostic.

Thérapie par suppléments nutritifs

Une autre théorie, fort intéressante, avance qu’une insuffisance à long terme de certaines substances nutritives essentielles, notamment les acides gras oméga-3, l’acide docosahexaénoïque (DHA) et l’acide eicosapentaénoïque (EPA), peut jouer un rôle dans le développement de la maladie. Dans ce cas, la substitution de ces substances nutritives pourrait réduire le risque relatif de schizophrénie. Cette piste a été explorée, entre autres raisons, parce que les patients souffrant de schizophrénie présentent souvent un taux d’acides gras oméga-3 largement inférieur à la moyenne observée chez les personnes saines.

Les acides gras oméga-3, abondants dans les poissons d’eaux froides comme le thon, le saumon et d’autres espèces de poissons, sont des substances nutritives essentielles ; l’organisme ne peut les produire seul, mais il en a besoin pour fonctionner normalement. Parmi d’autres fonctions importantes, ils constituent des composants structurels essentiels des membranes cellulaires du cerveau, et ils sont donc directement associés au bon fonctionnement du système nerveux central. Suivant cette hypothèse, des générations d’individus auraient souffert de carences de ces éléments nutritifs en raison de changements assez récents dans l’alimentation des pays occidentaux. Celles-ci auraient provoqué une augmentation progressive des troubles neuro-déceloppementaux, selon les partisans de cette théorie. Rétablir un niveau correct de ces substances nutritives au moyen de suppéments nutritifs pourrait alors contribuer à prévenir la schizophrénie. Des suppléments en acides gras oméga-3 pourraient également améliorer le pronostic des cas déjà diagnostiqués, selon cette hypothèse.

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